Le travail c’est la santé ?

Vraiment ? Je suis sûre que les avis sont partagés sur le sujet… Nous aurons d’un côté les passionnés, ceux qui s’épanouissent professionnellement et qui considèrent parfois leur travail comme un loisir et nous aurons de l’autre côté ceux qui n’ont pas pu choisir, ceux qui subissent et qui partent au travail la boule au ventre en se disant qu’ils auront au moins un salaire à la fin du mois.

« Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin. » Voltaire

Bien sûr, le travail a ses vertus. Il permet par exemple de rencontrer du monde, de prendre confiance en soi en atteignant des objectifs, en développant ses compétences… Je parle là bien sûr de ceux qui aiment le métier qu’ils exercent. Travailler permet aussi à certains d’exister en tant que professionnel et non simplement en tant que père ou mère. Partir au boulot peut même parfois être vécu pour certain comme une opportunité de faire une pause dans le rythme effréné de leur vie quotidienne.

D’ailleurs, on dit souvent qu’il ne faut pas ramener ses soucis persos au travail et inversement. Personnellement, je l’avoue, je retiens souvent uniquement la première partie de cette sage recommandation car, comme vous tous, j’ai toujours mes soucis du boulot qui me trottent dans le tête quand j’ai fini ma journée de travail.

C’est justement à ce moment précis que le travail peut parasiter : Quand il prend trop de place, quand il prend littéralement la tête ! Je parle là autant pour les passionnés qui finiront par s’étourdir puis s’épuiser que pour les dégoûtés, les las du travail qui subissent au lieu de vivre.

« Un bourreau de travail finit ordinairement par tomber sous son couperet » Albert Brie

La difficulté, comme pour le perso finalement, c’est de trouver le point d’équilibre. Celui qui nous permet de redonner au travail sa juste place sans qu’il devienne un sacerdoce. Faire une pause, prendre du recul, réfléchir au sens. Pourquoi je fais ce travail ? Est-ce que je l’ai choisi ? Qu’est ce qui me conviendrait le mieux ? Ce sont, à mon sens, des questions essentielles permettant de ne pas foncer tête baissée dans le mur. Parfois, les personnes trop investies dans leur boulot n’arrivent plus à se dissocier de celui-ci. Ils sont et n’exercent pas le métier de…

L’idée serait donc probablement d’être avant tout une personne, puis un parent, puis un professionnel. Distinguer chacun des rôles pourrait permettre de relativiser, de ne pas se lancer à corps perdu dans quelque chose, qui, selon nous, nous définit.

 Je vous propose, pour conclure cet article, quelques petites questions que je me pose quand je sens que j’ai besoin de faire le point sur mon activité :

• Pourquoi ai-je choisi de créer mon entreprise ?
• Pourquoi fais-je ce métier ?
• Qu’est-ce qui est important pour moi ?
• Qu’est ce qui me motive ?
• Quelles compétences j’aimerais développer ?
• Quels sont mes projets à court, moyen et long terme ?

Ces petites questions, aussi anodines soient elles me permettent de redonner du sens, de me rappeler pourquoi j’ai fait ces choix. Elles me guident aussi vers ce que je veux accomplir.

A vous maintenant de trouver vos astuces pour que le travail soit VRAIMENT la santé !!