Les phobies sociales dues au confinement

Alors que les restrictions diminuent, que nous pouvons à nouveau sortir, voir du monde, bien sûr en respectant les gestes barrières, j’éprouve, comme tous, un besoin de retour « à la vie normale ». J’ai envie de rencontrer des gens, d’échanger, de faire en somme tout ce que je n’ai pas pu faire pendant plus d’un an. Nous avons enchaîné les confinements, suivi les directives pour éviter les contaminations. Pour beaucoup, nous n’avons pas vu nos proches pendant de longs mois…  Une bonne partie des actifs a télétravaillé. Les parents se sont retrouvés à faire l’école à la maison

Nous avons vu beaucoup moins de monde pendant plus d’un an. Je pensais qu’il suffisait d’ouvrir ma porte d’entrée une fois les restrictions levées pour aller vers les autres mais cela s’est avéré plus difficile que prévu. Bien sûr, je ne suis pas une habituée des grandes fêtes, des soirées.. Je suis plutôt qualifiée d’introvertie par mes proches. Mais je ne suis pas non plus à me trouver mal en présence d’autres personnes. J’arrivais tout de même à dialoguer. Par ailleurs, la création de mon entreprise m’avait poussée à aller vers l’extérieur. Je m’étais rendue à des salons d’entrepreneurs, à des soirées réseaux… Certes, ces démarches ont nécessité que je sorte de ma zone de confort mais elles ne m’ont tout de même pas rendu malade.

Image par Grae Dickason de Pixabay

Une sensation de malaise

Aujourd’hui, tout est différent. J’ai l’impression qu’il faut tout reprendre en terme de relations sociales. J’ai commencé à ressentir, en présence d’autres personnes des sueurs froides, des étourdissements, des sensations de malaise. J’ai pris l’habitude de vérifier les issues de secours au cas où je me sentirais mal. J’ai l’impression que les autres me regardent, me jugent, se moquent alors qu’il n’en est rien.

Cette sensation de malaise est bien plus qu’inconfortable car elle peut devenir un vrai handicap. Elle peut, si on se laisse submerger rendre malade, nous empêcher de sortir voire pire.

Les phobies sociales : Un effet du confinement ?

J’ai mis du temps à faire la relation avec le confinement. J’ai débord pensé être souffrante, avoir simplement trop chaud, puis j’ai compris que les malaises survenaient uniquement lors de réunions, de rendez-vous dans des lieux clos.

Je n’avais pas ou très peu de sensations semblables avant le COVID. J’ai donc commencé à faire des recherches et j’ai lu qu’il y avait une nette augmentation des phobies sociales du fait du confinement.

Je vous détaille ci-dessous trois phobies sociales répandues :

  • L’agoraphobie : peur de la foule, d’un lieu d’où il est difficile d’être secouru
  • L’anthropophobie : la peur des gens
  • La blemmophobie : peur du regard des autres, d’être jugé ou perçu comme anormal

Ces recherches n’ont pas eu pour but de me lamenter mais plutôt de me rassurer sur le fait que je ne suis pas seule. Nombreux sont ceux qui souffrent de cet effet néfaste du confinement.

Affronter ses peurs

Alors que faire ? Arrêter de sortir, de voir du monde ou plutôt affronter ? Comme vous vous en doutez, je vais opter pour la seconde option. Car je suis persuadée que, comme pour toute phobie, il faut se confronter plusieurs fois pour qu’elle diminue puis finisse par disparaître. J’essaies donc de sortir d’avantage, de voir plus de monde pour aller vers du mieux même si c’est encore très difficile pour moi.

Et vous, souffrez-vous de phobie sociale ? Comment faites-vous pour en sortir ?

  • Source : https://sante.journaldesfemmes.fr/quotidien/2631987-effets-psychologiques-deconfinement-confinement-impact-bilan-conseils/

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