La pause ? C’est pour quand ?
Revenons aujourd’hui à l’essentiel, à la base je dirais même. Prendre le temps, faire le point, tout simplement, faire une pause. Pourquoi ? Dans quel but ? Peut-être qu’il n’y en a pas justement. Çà serait plutôt pas mal de pouvoir s’arrêter sans toujours attendre une alerte qu’elle vienne du corps, de l’esprit ou d’un tiers.
Pourquoi je me pose cette question ? Parce que çà ne me parait pas évident. Nous parlons beaucoup de surmenage, de craquage mais peut-être en serait-il autrement si nous étions prévenus, si nous éduqués dans cet esprit de respect de soi. Nous apprenons tout petit à faire attention à l’autre, au monde qui nous entoure mais pas vraiment à nous même.
Une éducation basée sur les autres
On ne nous prévient, suffisamment, à mon sens, que nous avons des limites et qu’il faut se préserver. Je ne blâme pas là les parents mais plus généralement un système qui prône l’efficacité, la rentabilité, le dépassement de soi.
Les premières fois où j’ai commencé à ressentir de l’épuisement, c’était quand j’étais à l’école, qu’on nous donnait une tonne de devoirs et qu’on devait finir nos révisions pour nos évaluations, nos épreuves. L’école, alors même que nous sommes encore des enfants, plante déjà en nous la graine de la compétitivité, du challenge…
Une autre façon de voir le monde
Je ne suis pas une adepte de reporter encore et toujours la faute sur les autres. Je pense, peut-être pour me rassurer d’ailleurs, que chaque personne est responsable du chemin qu’elle prend. Je pense, en tout cas j’espère, que tout est rattrapable et qu’on peut décider de changer notre manière de voir le monde.
La solution miracle ?
A partir de cette pensée, il reste à trouver comment apprendre à se respecter. J’ai parcouru bon nombre d’articles et visionné de multiples vidéos et conférences sur le sujet. On nous propose de revenir vers l’instant présent pour éviter de trop cogiter et d’anticiper le pire. Nous observons aujourd’hui un réel essor du yoga et plus généralement de la relaxation, de la détente. On nous vend plusieurs recettes « miracles » à bases de plantes pour nous détendre et revenir à l’essentiel.
Je me dis « Pourquoi pas ? » çà serait pas mal de suivre tel ou tel programme. Je serais certainement plus zen si je fais une dizaine de salutations au soleil chaque matin. Je me dis qu’une petite infusion nuit tranquille peut toujours m’aider. Mais voilà, pour moi çà ne marche pas !! Mon lapin trouve toujours le moyen de se coucher sous moi de me renifler mes oreilles à chaque posture de yoga et la tisane me fait me lever pendant la nuit !!
Je décide ce qui est bon pour moi
Du coup, aujourd’hui, je me dis que la solution ne réside pas vraiment dans le fait de suivre tel ou tel conseil mais plutôt de décider de ce qui est bon pour moi. Pour çà il faut apprendre à se connaître, accueillir ses émotions sans les juger pour savoir quand on dépasse la limite ou mieux quand on est susceptible de la dépasser. Prendre le temps, se poser, nécessite à la base un choix, une décision : « Je décide que je prends une pause car j’en ai besoin » et non « Je décide de prendre une pause car j’ai lu qu’il fallait que j’en prenne une à 10h soit deux heures après avoir commencé mon travail ».
Je ne sais pas si cet article aura été très clair pour vous mais j’espère vous avoir fait vous interroger sur votre propre rôle dans cette histoire de course effrénée.
Pour récapituler je vous donne cinq points importants à mon sens :
- N’attendez pas que les autres vous rappellent que vous avez des limites. Nous sommes dans un monde où tout va vite !
- Nous pouvons nous inspirer d’articles, de vidéos, d’ouvrages pour donner une orientation à notre recherche sur le respect de soi.
- Malgré tout, nous sommes les seuls décisionnaires de notre vie !! A nous de décider ce qui est bon pour nous et quand est venu le temps de se poser.
« Dans la vie, on ne fait pas ce qu’on veut mais on est responsable de ce que l’on est. »
Jean-Paul SARTRE, Artiste, Écrivain, Philosophe, Romancier (1905-1980)
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