Surcharge de travail : Comment gérer ?

Qu’elle soit momentanée ou permanente, la surcharge de travail reste pour tous une situation particulièrement difficile à gérer.

En premier lieu, peut-être pourrions-nous nous interroger sur les motifs de la surcharge de travail afin de trouver la solution la plus adaptée pour y faire face.

Les causes de la surcharge de travail sont multiples. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples que j’ai pu relever :

• Changement d’organisation / nouvelles procédures
• Changement de logiciel métier
• Remplacements de collègues
• Arrivée sur un nouveau poste
• Retour de congés…

N’hésitez pas à ajouter en commentaires d’autres exemples de causes de surcharge de travail.

Je vais vous proposer dans cet article deux méthodes que j’ai testées pour pallier au surcroît d’activité.

Méthode 1 : Finir le plus rapidement possible pour être débarrassé !

J’ai d’abord pensé qu’il suffisait de travailler encore plus vite que d’habitude pour faire face à la surcharge de travail. Je me suis alors fixé comme seul objectif de réduire au maximum ma liste de tâches pour parvenir au rythme de croisière rêvé.

Bien sûr, travailler vite et me concentrer uniquement sur mon travail, m’a permis de réduire considérablement le nombre des missions qui m’étaient attribuées.

Je n’avais cependant pas mesuré quelles seraient les conséquences de ce travail acharné.

En effet, loin de me soucier de ma santé et de ma famille, j’ai dépassé mes limites sans même m’en rendre compte. On croit toujours pouvoir gérer mais la réalité est toute autre.

J’ai souvent écrit dans mes articles que le corps et l’esprit étaient étroitement liés et j’en ai eu la preuve ! Vouloir tout faire tout de suite peut bien évidement mettre en péril l’équilibre vie pro/perso, par le manque de repos, de loisirs…

Par ailleurs, je suis sure que vous avez tous déjà été malades (rhino, grippe, asthme…) après une période de « rush ». Dans ce cas de figure, le corps parle et nous dit « STOP ! ». A nous de l’écouter et de modifier notre approche de la surcharge de travail.

Par ailleurs, s’épuiser à la tâche sans compter ses heures peut entraîner des pathologies beaucoup plus sévères (Burn out / dépression) nécessitant un arrêt de travail prolongé et donc un retard dans les missions.

Enfin, force est de constater que ces périodes de « rush » reviennent assez régulièrement. Il m’a donc fallu trouver une autre méthode pour y faire face sans y laisser ma santé.

Méthode 2 : Se fixer chaque jour des objectifs atteignables

Cette méthode consiste à se noter tous les jours les tâches à effectuer au cours de la journée tout en priorisant. Elle permet d’assurer un travail de qualité dans la durée.

En se fixant des objectifs atteignables, on parvient à diminuer progressivement la liste des missions attribuées tout en restant reposé et apaisé. En effet, le stress étant moindre, le risque d’erreur devient minime.

Cette méthode m’a aussi permis de maintenir mon équilibre vie pro/vie perso dans la mesure où j’ai veillé à ce que mon travail n’impacte pas ma vie de famille.

Il est évident que prendre du recul, relativiser nécessite un vrai travail sur soi et n’est pas toujours possible. Je propose dans cet article la solution qui me semble la plus adaptée. Néanmoins, je ne garantis pas l’avoir utilisée durant chaque période de surcroît d’activité.

Le plus important est finalement de privilégier sa forme physique et mentale pour rester efficace et performant que ce soit dans la vie quotidienne ou au travail. Un dernier conseil : « Ne mettez pas en péril votre équilibre que vous avez eu tant de mal à trouver ! ». Soyez satisfait de ce que vous avez accompli dans votre journée ! Félicitez-vous d’avoir fait tout ce que vous avez pu en tenant compte de vos limites physiques et émotionnelles.