Coup de fatigue ou coup de blues : Comment rebondir ?

Il nous arrive à tous de connaître des périodes où on se sent plus fatigués, moins en confiance. Ces « coups de mou » peuvent avoir de multiples de causes. L’idéal serait de les identifier, pour tenter d’y remédier :

Le manque de sommeil

Je vais vous donner quelques signes qui prouvent que vous êtes fatigués :

• Irritabilité : Vous n’avez plus de patience. Vous êtes en train de râler après tout et n’importe quoi. Votre agacement devient irrationnel car vous n’en connaissez même plus les raisons.
• Baisse de motivation : Tout vous coûte. Même vous laver est devenu le parcours du combattant. Vous avez une baisse d’énergie générale qui vous empêche de mener à bien les objectifs de la journée.
• Douleurs : Vous avez des douleurs multiples au dos, à la tête…
• Cumul des virus : Vous choppez tous les virus qui traînent.
• Vous avez du mal à articuler, vous ne finissez pas vos phrases
• baisse des capacités

Tous ces signes suffisent à vous faire comprendre que vous êtes fatigués voire même épuisés. L’essentiel est de ne pas sous-estimer ces signes et de les repérer afin de vous attaquer au cœur du problème à savoir : Le manque de sommeil.

Événement stressant / changement de situation

Déménager, changer de travail, l’arrivée d’un enfant sont des événements qui viennent nous bousculer dans notre organisation et dans notre quotidien. Même s’il s’agit parfois d’événements heureux ils n’en restent pas moins stressants. L’idée serait donc de se poser et de réfléchir à ce qui nous inquiète vraiment pour trouver les solutions adaptées. La communication, dans ce cas de figure, est primordiale pour briser le silence et être rassuré par votre entourage.

Vous pouvez vous aider en faisant des listes, plannings qui contribueront à alléger votre esprit. Vous pouvez aussi déléguer et/ou revoir vos priorités à la baisse. En bref, ne vous mettez pas trop la pression et respirez !

Les douleurs du passé

Comme je le disais dans mon dernier article sur les émotions : « Nous portons tous un masque plus ou moins lourd ». Charge à nous de reconnaître puis d’affronter nos douleurs du passé. Refouler, fuir ne me semble pas la solution la plus adaptée dans la mesure où le passé fini toujours pas nous rattraper.

Finalement, quel que soit le motif de la baisse de régime, la clé réside dans le fait de nous poser sur ce qui nous empêche d’avancer. Arrêter de foncer tête baissée, s’arrêter, s’accorder un temps de réflexion est plus que bénéfique. Loin d’être une perte de temps, c’est en s’attaquant au cœur du problème qu’on trouve la force de rebondir et d’avancer. Mieux vaut passer un mois à pleurer plutôt que 10 ans a vivre ou survire en étant malheureux.

Le principal étant de garder confiance en nous car c’est en nous que nous pourrons trouver la force de rebondir.